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Comment se restaurer à Paris : 10 restaurants à découvrir absolument en 2023

Les possibilités de restauration à Paris n'ont jamais été aussi variées. Eleanor Aldridge sélectionne 10 des meilleurs restaurants pour toutes les bourses.

C'est le moment idéal pour se plonger dans la scène gastronomique parisienne, de plus en plus diversifiée. Il existe encore de nombreux bistrots à l'ancienne où les pichets de vin sont servis sur des tables vichystes et où les déjeuners à trois plats sont la norme en semaine, mais de nombreux chefs et restaurateurs font preuve d'une plus grande créativité.

Si les menus sur tableau noir continuent d'être affichés sur le bord des tables, ils sont désormais susceptibles de proposer du ceviche et des beignets salés plutôt que du confit de canard et du steak-frites.

Les plats traditionnels sont également revisités : le tartare peut prendre une tournure thaïlandaise, les carottes au beurre sont également rôties au cumin ou au miso, et les herbes apparaissent non seulement dans les plats mais aussi dans les desserts.

Entre-temps, Paris a réussi à résister au design identitaire des restaurants qui se répand dans toute l'Europe. Les ampoules à filament adaptées aux photos et la vaisselle en or rose sont pour la plupart absentes.

Au lieu de cela, des baguettes à moitié mangées sont encore posées sur les tables entre les plats ; les vins blancs restent frais dans des verres qui n'ont pas été privés de leurs tiges ; et les couteaux à steak à arêtes vives sont mis en place plus rapidement que vous ne pouvez dire saignant.

Les brasseries traditionnelles deviennent plus créatives Crédit : istock

La bistronomie ne cesse de se développer. À moins que vous ne souhaitiez vous ruiner dans une salle à manger dorée d'un hôtel, les restaurants les plus intéressants sont des endroits branchés mais décontractés proposant des menus de dégustation à moins de 100 euros (85 livres sterling) et des formules à l'heure du déjeuner offrant une soupe au tiers du prix. N'interprétez pas le manque de nappes comme un manque de talent.

La ville fait preuve d'une nouvelle ouverture d'esprit en matière de service. Les fromages arrivent avec des explications sur leur fabrication et sur l'ordre dans lequel il faut les manger, tandis qu'une nouvelle génération de sommeliers s'attache à dissiper l'idée que le bon vin n'est qu'un jeu de connaisseurs.

Alors qu'il y a deux ans à peine, le règne du néo-bistrot semblait ne jamais devoir être remis en question, les grandes brasseries de la ville font leur réapparition, même si elles s'adressent à un public plus soucieux de son budget et de son style. Même les bouillons de la Belle Époque reprennent du service, leurs magnifiques salles à manger étant dépoussiérées, rénovées et remises en service.

L'innovation est omniprésente, depuis les bars à tapas qui ont refusé d'installer des sièges jusqu'aux listes de cocktails qui ne proposent que des spiritueux français. La cuisine de rue se développe plus lentement, mais les marchés mensuels bondés qui célèbrent la cuisine internationale montrent que l'appétit est là. De même, les plats végétaliens et végétariens font tranquillement leur apparition, tant dans les grands hôtels de luxe que dans les cafés décontractés.

Vous avez faim ? Voici 10 restaurants très différents à découvrir lors de votre prochain séjour à Paris.

Desi Road est l'un des nombreux restaurants incontournables de la capitale française. Crédit : Desi Road

En vogue : Robert

Le chef Peter Orr (ex-Au Passage) est à l'origine de la carte du créatif Robert, l'antithèse de la restauration parisienne à l'ancienne. Tout comme le design de la salle à manger aérée, avec sa cuisine ouverte et ses baies vitrées, les plats sont élaborés avec délicatesse. Par temps chaud, un ajo blanco frais et crémeux garni de crabe et de pêches ou un gigot d'agneau agrémenté de tomates rôties et d'aïoli apporteront une touche provençale. Les assiettes en céramique moderne sont d'une simplicité exceptionnelle.

En guise de boisson, attendez-vous à des vins agréablement obscurs comme le "dark nat" de Kumpf et Meyer, un pinot noir pétillant élaboré selon la méthode ancestrale en Alsace. Le menu à cinq plats coûte 55 euros, mais attendez-vous à dépenser plus de 100 euros si vous commencez par un cocktail et que vous vous plongez dans la carte des vins.

32 rue de la Fontaine au Roi, 75011(robert-restaurant.fr)

Grand et vénérable : Le Train Bleu

L'âge d'or des voyages en train en France a peut-être disparu avec le lancement des lignes low-cost de Ouigo, mais au Train Bleu, il est bien vivant. Un repas dans le vénérable restaurant ferroviaire de la gare de Lyon se rapproche le plus possible d'un dîner dans la galerie des glaces de Versailles. Depuis l'année dernière, un nouveau menu créé par la Maison Rostang rend enfin justice à ce cadre étonnant.

Sous les lustres ornés, les fresques et les moulures dorées, le steak tartare est préparé à la table, le turbot nage dans le beurre blanc et les profiteroles sont trempées dans la sauce au chocolat. Ce n'est pas donné, et il est facile de dépenser 100 euros par personne avec le vin lorsqu'on commande à la carte, mais un repas ici répond à toutes les attentes d'une expérience gastronomique typiquement française.

Gare de Lyon, Place Louis-Armand, 75012(le-train-bleu.com)

Les ornements du Train Bleu Crédit : istock

Vins et dîners : Vantre

Vantre peut sembler être un néo-bistrot de quartier, mais ce restaurant a plus à offrir qu'il n'y paraît. Malgré ses références culinaires sérieuses - et le fait que Beyoncé et Jay-Z aient privatisé le restaurant l'année dernière - il est sans prétention et décontracté, et n'est ouvert qu'en semaine. Nombreux sont ceux qui viennent uniquement pour la carte des vins, étonnamment bonne et primée : un tome de la taille d'un livre de cuisine qui fait la part belle à la Loire, à l'Alsace et aux noms cultes du Jura. On peut facilement dépenser des milliers d'euros, mais les bouteilles commencent à moins de 30 euros et le sommelier Thomas Simian fait des recommandations judicieuses, quel que soit le prix. Comptez 60 euros de plus par personne pour la nourriture, peut-être leurs fameux gnocchis au beurre de sauge, des foies de lapin aux poivrons marinés et aux noisettes, et un fondant au chocolat pour finir.

19 rue de la Fontaine au Roi, 75011(vantre.fr)

Mets décalés : Déviant

Petit frère turbulent de Vivant, Déviant est l'un des endroits les plus discutés du 10e. Mais n'appelez pas pour réserver une table : il n'y a ni table, ni chaise, ni menu. Au lieu de cela, tout le monde se presse pour manger autour de la minuscule cuisine ouverte recouverte de marbre ou se serre contre les bars sur le côté. C'est un peu comme si l'on dînait à l'intérieur d'un kaléidoscope argenté et scintillant, les plats étant indiqués au marqueur blanc sur les murs en miroir. Les serveurs se battent dans cette belle mêlée ou appellent les noms lorsque les commandes sont prêtes.

La plupart des plats sont des tapas : peut-être des morceaux de moules frites comme du charbon dans une pâte noire, salée et épicée à la poutargue ; des "tarthai" riches en huile de sésame ; ou de la scamorza cuite au four, garnie de raisins et de raifort râpé. Les vins naturels sont tout aussi audacieux, y compris des vins uniques comme l'amusant Little Bastard, un mélange floral de la Moselle. Vous pouvez dépenser à peine 30 € par personne pour un dîner léger ou jusqu'à 60 €.

39 rue des Petites Écuries, 75010(vivantparis.com/deviant)

Un classique local : Bistrot Paul Bert

Le Bistrot Paul Bert remplit toutes les conditions d'un bistrot traditionnel. Grâce aux sols en mosaïque, aux menus quotidiens écrits à la main et aux banquettes en cuir, l'ambiance est une raison suffisante pour venir ici. La cuisine est la raison de revenir. Le restaurant est depuis longtemps considéré comme l'un des meilleurs endroits de Paris pour déguster un steak-frites et comme le lieu où l'on peut s'adonner à une véritable obsession pour les desserts. Le soufflé au Grand Marnier est l'un des plats phares de l'établissement (trop grand pour une personne mais trop bon pour être partagé), et vous trouverez peut-être aussi des îles flottantes, un Paris-Brest ou une crème caramel sur la carte. Les trois plats coûtent 41 € au dîner et 22 € au déjeuner, mais les petites attentions comme les gougères à grignoter pendant que vous parcourez le menu donnent à l'établissement l'impression d'être digne d'une occasion spéciale.

18 rue Paul Bert, 75011

Une bonne affaire : Bouillon Julien

Le Bouillon Julien (ci-dessous) est le meilleur candidat au renouveau du bouillon. C'est l'une des plus merveilleuses salles à manger art nouveau de la ville, datant de 1906 et aujourd'hui repeinte dans un joli vert menthe qui fait revivre ses panneaux de nymphes et de paons. Comme dans les bouillons d'origine, les plats sont simples et bon marché, et les tables sont très proches les unes des autres. Des assiettes d'escargots, de saucisse purée et de mousse au chocolat sortent de la cuisine, manœuvrées habilement par des serveurs en chemise blanche. Ce n'est pas un restaurant sophistiqué, mais on peut y déguster un repas de trois plats et une bouteille de vin pour moins de 30 euros par personne. À contre-courant de la tendance des bouillons, il est possible de réserver.

6 rue du Faubourg Saint-Denis, 75010(bouillon-julien.com)

Une étonnante salle à manger Art nouveau Crédit photo : Bouillon Julien

Une bouchée en fin de soirée : Au Pied de Cochon

Au Pied de Cochon, institution des Halles, est une brasserie différente : elle sert presque sans interruption 24 heures sur 24, sept jours sur sept, depuis 1947. Aujourd'hui, alors que la rénovation des Halles touche enfin à sa fin, c'est à nouveau un endroit où il fait bon manger, quelle que soit l'heure de la journée. Il y a peut-être des menus en japonais et en anglais, mais les plats classiques et le service courtois sont tout ce qu'il y a de plus français. Le menu ne change jamais, vous pouvez donc commander des plateaux d'huîtres et de langoustines à 4 heures du matin ou embrasser tous les clichés anglo-saxons et finir une soirée bien arrosée avec des cuisses de grenouilles en persillade. Les plats principaux plus copieux (à partir de 23 euros) comprennent la sole meunière ainsi que des goûts plus acquis comme l'andouillette. De nombreux plats, comme le cabillaud rôti avec une poitrine de porc croustillante, ont une touche de viande, ce qui est pratique lorsque la liste des vins au verre (à partir de 5 €) met l'accent sur les bordeaux et les bourgognes.

6 rue Coquillière, 75001(pieddecochon.com)

Trouver Au Pied de Cochon dans les Halles récemment rénovées

Saveur végétarienne : Jah Jah by Le Tricycle

Les plats végétaliens aux influences rasta et caribéennes de Jah Jah by Le Tricycle sont peut-être colorés, mais ils sont tout sauf vertueux. On y trouve des ailes de chou-fleur nappées de sauce barbecue piquante, des burgers de champignons portobello panés garnis de fromage végétalien et de guacamole, et des "bols" froids chargés d'aubergines rôties, de patates douces et d'houmous. Avec ses tables en formica et ses couverts partagés, le restaurant n'est pas très chic, mais on comprend aisément pourquoi il est plein à craquer pour le déjeuner et le dîner. La Red Stripe s'ajoute aux jus et aux smoothies sur la carte des boissons et une bande-son reggae met de l'ambiance. On y mange bien pour 25 euros.

11 rue des Petites Écuries, 75010

Cuisine d'avant-garde : Septime

Dix ans après son ouverture, Septime continue d'impressionner, avec une carte toujours aussi innovante et passionnante. Il s'agit d'une cuisine étoilée qui ne s'embarrasse pas d'artifices traditionnels. La salle à manger est décorée de miroirs et de tables en bois brut, et le service est chaleureux, attentif et informel. Le service est chaleureux, attentif et décontracté. Au dîner, les accords mets-vins (60 €) et le menu dégustation de sept plats (95 €) valent vraiment la peine. Les asperges enrobées de lardo et d'oseille peuvent être associées au muscat sec naturel du Péloponnèse de Tetramythos, tandis qu'un plat audacieusement savoureux de thon et de jaune d'œuf confit dans une sauce soyeuse au vin rouge est à la hauteur de l'élégance du vieux cépage Hautes-Côtes de Nuits qui l'accompagne. Réservez tôt pour être sûr d'avoir une place.

80 rue de Charonne, 75011(septime-charonne.fr)

Septime - toujours aussi innovant que lors de son ouverture Crédit : @septimeparis

Option asiatique : Desi Road

Pendant des années, l'idée de trouver à Paris des pani puri parfaitement croustillants, des assiettes remplies de palak patta chaat ou un curry bien épicé était presque incompréhensible. Aujourd'hui, grâce à Desi Road, les Parisiens apprennent à faire la différence entre un nan et un roti, et goûtent à la cuisine indienne contemporaine, relativement peu altérée pour les palais européens. Les énormes thalis (à partir de 28 euros) sont de loin le meilleur choix. Avec des options viande, poisson et végétarien, ils comprennent deux currys, du riz, un yaourt, un nan et un dessert sur un élégant plateau doré. Ajoutez-y des entrées à partager et une bouteille de vin et attendez-vous à repartir démesurément rassasié pour environ 45 euros par personne. Et surtout, vous n'avez pas besoin d'aller bien loin pour manger ici : Desi Road se trouve à quelques pas de l'Île de la Cité.

14 rue Dauphine, 75006(desiroadrestaurant.com)